Restructuration chez ING: la franchise, une piste à suivre?

Posté par: Franchising Belgium

Chez ING, sur les 600 agences menacées, certaines pourraient toutefois ne pas fermer.

La franchise est une des pistes à suivre. Le principe: les agences sont reprises par des indépendants qui les gèrent directement. De telles agences existent déjà chez ING. Celle de Beaufays par exemple. Mais c’est surtout le cas chez Axa, où les agences sont TOUTES indépendantes.

C’est le cas de celle de Tilff en région liégeoise. Son gérant, Daniel Pirard, travaille dans le secteur depuis 30 ans dont 18 à son compte. Pour lui, c’est clair: si les banques veulent travailler avec des franchisés, c’est avant tout pour une question de coût. Le personnel, par exemple, est généralement engagé à des conditions moins avantageuses que dans une agence statutaire classique: « Il y a une différence quand même relativement importante entre la rémunération que la banque va pouvoir donner et l’indépendant. L’indépendant étant seul et ayant plus de difficultés va utiliser une commission paritaire différente. Et donc là il y a une différence de rémunération de 15 à 20% pour le personnel ».

Et en cas de licenciement de personnel, c’est l’indépendant lui-même qui assume le coût des indemnités de préavis: « Le coût peut s’avérer important puisqu’évidemment, quand quelqu’un travaille depuis 15 ou 20 ans, ça peut compter énormément sur un préavis. Et donc, là, c’est l’indépendant qui doit supporter cette charge à 100% et pas la banque, ce qui est un avantage pour la banque ».

Le franchisé indépendant bénéficie pour sa part de la notoriété de l’enseigne, d’un support informatique, d’une expertise pour le marketing par exemple. Mais il n’a pas de salaire fixe, il touche en fait une commission qui varie en fonction des produits vendus et de leur rentabilité. Quant aux clients, c’est bon à savoir, ils bénéficient des mêmes services et de la même protection dans une agence franchisée que dans une agence classique.

Source : RTBF.be