Un self-made-man issu de McDonald’s

Posté par: Franchising Belgium

Peter Verhelst vient d’acquérir son huitième restaurant en franchise. Il travaille pour McDonald’s depuis plus de 40 ans et devient  franchisé, la première fois en 1990. Portrait de ce franchisé fidèle à son employeur.

Dans l’attente de son service militaire en 1980, Peter Verhelst réalise un stage de six mois dans la chaîne de restauration, qui deviendra par la suite son futur employeur. «J’avais un ami de famille qui était le franchisé du McDonald’s place de la Bourse, à Bruxelles. Il m’a proposé de faire un stage de six mois en management».  Le jeune homme était déjà très intéressé de travailler pour la colossale chaîne de restauration rapide, comme il l’explique : « j’avais lu beaucoup d’articles sur eux et dès que  j’ai commencé, j’ai aimé. Après mon service militaire, j’ai voulu continuer à travailler chez eux».
De manager à franchisé 
En effet, l’histoire ne s’arrête pas là. Peter Verhelst reçoit des formations pratiques et théoriques de son nouvel employeur, à Chicago notamment. Il y apprend les rudiments de la maison. «Pendant dix  ans, j’ai  travaillé en Belgique et en Europe pour McDonald’s. Je m’occupais de l’ouverture des premiers Mc Donald’s en Europe de l’est, mais aussi en Espagne et dans le sud de la France». En 1990, Peter Verhelst devient officiellement franchisé en acquérant un premier restaurant à Anvers. « Il y a eu des changements dans la direction de McDonald’s et je leur ai fait part de ma volonté de devenir franchisé. Grâce à la carrière que j’ai faite chez eux, il n’y a pas eu de problème. Cela s’est fait d’un commun accord». Et l’entreprise américaine a eu raison de ce pari, puisque Monsieur Verhelst est aujourd’hui à la tête d’une flotte de 8 restaurants en franchise à Anvers et ses environs. De plus, il  emploie plus de 300 personnes. Le franchisé a, d’ailleurs, encore des projets : « je compte m’arrêter à dix restaurants, probablement. Mais on ne sait jamais (rires)». 
Un convaincu de la franchise 
Les relations entre le franchisé et son franchiseur sont excellentes, comme le souligne le restaurateur : «Pour moi, c’est l’un des meilleurs franchiseur du monde. Il y a un dialogue entre le franchisé, le franchiseur et les fournisseurs. On appelle cela le « three legged stool « ». Mais le franchisé y voit d’autres intérêts. «L’avantage le plus important est au niveau des achats, puisque c’est McDonald’s qui s’occupe de la qualité de la nourriture, des prix etc. C’est un gain de temps énorme.  Un second avantage concerne le marketing. Le marketing se décide en groupe avec les franchisés et le franchiseur, au lieu de le faire seul». La clé pour ce franchisé expérimenté pour posséder un point de vente en franchise rentable, réside dans le personnel : «Il faut être impliqué dans son magasin en franchise. Mais le plus important, ce sont les employés. Il est nécessaire d’avoir des gens compétents. On est dans un grand système, mais on a la liberté d’entreprendre. Il est important de profiter de cela». 
S.P.