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 Un magasin de proximité comme son nom l’indique, de 350 m² dans lequel notre jeune franchisé est assisté par une équipe de 4 collaborateurs et qui propose à la clientèle une gamme variée de quelque 5.000 références de produits.

Quel a été votre parcours avant de devenir multifranchisé du groupe Brico ?

Après mes études en communication appliquée et en publicité à l’Ihecs à Bruxelles que j’ai terminées en 2002, j’ai travaillé pendant 5 ans dans le groupe de la multinationale Kellogg’s comme successivement représentant, district manager et key account manager auprès des principaux distributeurs.

Une opportunité est survenue en 2009 de reprendre un point de vente Shop & Go du groupe Delhaize, ma première franchise, à Boitsfort. 

J’ai revendu cette franchise cinq années plus tard, je pense que je n’étais en fait pas passionné par le métier d’épicier, ceci sans connotation péjorative.

Mais une nouvelle opportunité s’était présentée à quelques mètres de mon magasin Shop&Go, le quincaillier indépendant du quartier prenait sa retraite et souhaitait remettre son commerce. Toujours attiré par le monde du bricolage et convaincu que le mode opérationnel de la franchise était fait pour moi, je suis devenu dès mars 2012 un franchisé Brico City, après avoir réalisé les transformations dans l’ex-quincaillerie de la rue du Bien-Faire.

Trois ans plus tard, le groupe Brico m’a proposé d’ouvrir un magasin Brico à Grez-Doiceau, avec une surface de 1650 m², un challenge que j’ai accepté notamment en fonction de la proximité de mon domicile. On parle ici de plus de 10.000 références de produits et une équipe de 14 collaborateurs, un autre univers que celui de Brico City.

Et en octobre de cette année, j’ai repris le Brico City de l’avenue Georges Henri à Woluwe-Saint-Lambert, un magasin de 400 m² avec une cour de 150 m².

 Comment se passent vos relations avec votre franchiseur ?

J’ai d’excellents contacts avec mon franchiseur et nos relations sont plus que cordiales. Je fais partie notamment d’un comité de concertation franchiseur – franchisés, qui se réunit tous les mois et demi et qui comprend les responsables de la franchise du groupe Brico et respectivement 3 franchisés francophones et néerlandophones de Brico et un de Brico City. Nous y abordons tous les sujets d’actualité et les divers problèmes auxquels les franchisés peuvent être ou sont confrontés.

Je reçois par ailleurs fréquemment la visite du responsable de zone de l’enseigne.

 Selon vous, quelles sont les qualités primordiales pour être un bon franchisé ?

 Il faut avant tout être un commerçant dans l’âme et être dans mon cas polyvalent. Pour ma part, je pense que le franchisé doit accompagner ses clients dans leurs projets tant que possible, leur rendre service en les conseillant. Il est évident que le franchisé ne doit pas compter ses heures.

C’est ce côté d’effet de proximité que j’adore et que je peux vivre pleinement tant dans mes deux Brico City dans l’agglomération bruxelloise que dans mon Brico de Grez-Doiceau, connaître les gens du quartier, les habitués des magasins et pouvoir leur rendre service.

 Les bonnes relations avec son personnel sont également primordiales et cela permet de travailler avec les même équipes de qualité et avec peu de rotations de collaborateurs, ce qui est important dans notre secteur vu le nombre de références diverses.

Jamais trois sans quatre ?

Moins de trois mois après la reprise du Brico City de Woluwe-Saint-Lambert, il est encore un peu tôt pour se prononcer, il faut d’abord assurer la bonne marche et la rentabilité de mes trois franchises mais qui sait dans un avenir plus lointain, tout est une question d’opportunité et de ce qui peut se présenter au sein du réseau de Brico.

rli.