En 2014, plus de 4 Belges sur 10 (43%) ont acheté un ou plusieurs produits de deuxième: presque un tiers (30%) d’acheteurs en plus par rapport à 2013. Cette évolution ressort de l’enquête menée par iVox à la demande de Troc.com et conduite auprès de 1.800 Belges. La chaîne de deuxième main constate cette tendance depuis quelque temps. Elle enregistre chaque année un nombre de visiteurs plus important. En Belgique, les vêtements (32%), les livres (31%) et les objets de décoration (24%) sont les secteurs les plus populaires pour les achats en deuxième main.
Que fait le Belge de tous les objets qu’il n’utilise plus? Lui arrive-t-il d’acheter ou de vendre des articles d’occasion? Est-ce que son comportement d’achat ou de vente d’articles de deuxième main a changé depuis l’année dernière? Ces quelques questions ont été posées lors de l’enquête mandée par Troc.com.
Nous donnons souvent les affaires que nous n’utilisons plus. Presque 2 Belges sur 3 (63%) choisissent de les offrir à une œuvre comme Les Petits Riens ou Oxfam et 48% des sondés en font cadeau à leurs familles, amis ou connaissances. 16,5% des personnes interrogées jettent ce dont elles n’ont plus besoin. Elles sont un peu plus nombreuses (19,5%) à ne pas pouvoir/vouloir se défaire de leurs objets: elles préfèrent les stocker dans la cave, le garage ou le grenier pour une durée parfois infinie.
Plus d’une personne sur trois (39%) s’est transformée en vendeur au cours de l’année dernière. Les Wallons sont les plus enclins à profiter de ces opportunités: presque la moitié d’entre eux (47%) ont vendu des produits de deuxième main en 2014. Ils sont plus actifs que les Flamands (36%) et les Bruxellois (34%). Les sites de deuxième main (80%), les brocantes (38%) et les réseaux sociaux (20%) sont les canaux les plus populaires pour écouler des biens de deuxième main. 14% des répondants vont dans les magasins de deuxième main afin de réaliser une bonne affaire sur le plan financier. Ils sont le plus souvent visités par les Wallons (18%) devant les Bruxellois (17%) et les Flamands (11%).
Selon Pierre Boseret, directeur général de Troc.com, le marché de deuxième main va continuer à croître au cours des prochaines années: ”Le nombre de clients – autant les acheteurs que les vendeurs – de nos 30 magasins continue d’augmenter chaque année d’environ 5%. Le fait que les clients puissent trouver chez nous aussi bien un fauteuil vintage qu’un iPhone et qu’ils sachent où aller pour obtenir l’avis d’experts, un devis ou encore une assistance complète en cas de problème, joue en notre faveur. L’introduction de l’achat en cash – qui permet aux vendeurs d’obtenir immédiatement la contrepartie financière de la valeur de leurs meubles, CD, etc. – participe également à l’augmentation du nombre de visiteurs de nos magasins.”
Si quelqu’un n’a rien revendu l’année dernière, c’est soit parce qu’il a préféré donner ce dont il n’avait plus besoin (43%), soit parce qu’il n’avait pas de temps à y consacrer (30%) ou tout simplement parce qu’il n’avait rien à vendre (27%). Enfin, 11% n’y avaient finalement jamais songé.
Nous achetons de plus en plus en seconde main
En 2014, davantage de Belges ont suivi la voie du marché de deuxième main en tant qu’acheteurs (43%) que de vendeurs (39%). 3 acheteurs sur 10 ont acheté davantage d’articles que l’année précédente. Pour 66% des répondants, le comportement d’achat est resté inchangé et seulement 4 % ont acheté moins.
Les articles de deuxième main les plus achetés:
- Vêtements (32%)
- Livres (31%)
- Objets d’art et de décoration (24%)
- Jouets (22%)
- Meubles (21%)
- CD, DVD et jeux vidéo (20%)
- Produits multimédias (15%)
- Articles de jardin et de bricolage (14%)
- Articles de puériculture (12%)
- équipements sportifs et de loisir (11%)
Dans exactement la moitié des cas, l’achat de produits de deuxième main s’effectue en ligne. 39% des personnes interrogées ont visité un ou plusieurs magasins de deuxième main. Les brocantes et autres marchés aux puces (42%) restent aussi un bon moyen pour dénicher tel ou tel trésor. On note encore qu’un Belge sur dix a acheté quelque chose via les réseaux sociaux.
Pour 74% des personnes interrogées, c’est l’aspect « bonne affaire » qui a justifié l’achat. Mais le prix n’était pas la seule motivation: ils sont 35% à trouver agréable et amusant de chiner et 15% y voient la possibilité de trouver des objets originaux ayant une histoire, ce qui n’est pas le cas avec un objet neuf. Plus d’un quart des Belges (26%) qui achètent des objets de deuxième main le font en ayant l’environnement à l’esprit. Cette motivation est davantage perceptible en Flandre (32%) qu’à Bruxelles (24%) et en Wallonie (16%).
Méthodologie de l’enquête
En novembre 2014, Troc.com a interrogé 1.800 Belges via Internet afin de connaître leur sentiment sur l’achat et la vente d’articles de deuxième main (à l’exception des voitures). La marge d’erreur est de 2,3 % pour un niveau de fiabilité de 95%.Cette enquête a été réalisée pour le compte de Troc.com par le bureau d’études iVox.
À propos de Troc.com
Le tout premier magasin Troc a ouvert ses portes en France en 1982. Aujourd’hui, Troc.com est devenu un gigantesque réseau, riche de plus de 160 points de vente répartis dans six pays (Belgique, Luxembourg, France, Suisse, Allemagne et Espagne). Le premier magasin Troc de Belgique a été ouvert en 1996. Aujourd’hui, le réseau belge compte 30 points de vente, dont 16 en Wallonie et 5 à Bruxelles avec une majorité de franchises.
Chez Troc.com, on peut aussi bien acheter que vendre des biens en cash. Avec ce système de dépôt-vente, si vous possédez des meubles, des appareils ménagers, des équipements sportifs ou de loisirs, des objets d’art,… et souhaitez les mettre en vente, vous pouvez vous adresser à une des succursales de Troc.com. Un expert de Troc fixera avec vous la valeur des objets et les prendra en dépôt. Dans la salle d’exposition, les objets sont présentés de manière optimale. Dès cet instant, ils sont également assurés gratuitement contre le vol et l’incendie. Tous les magasins de l’enseigne sont équipés de la dernière technologie PDA: grâce à elle, tous les produits entrant dans le magasin peuvent être vendus en temps réel sur le site internet de l’enseigne www.troc.com.
Dès que l’objet est vendu, le montant convenu est déposé sur le compte du déposant. D’une manière générale, on constate que 75% des biens trouvent un acquéreur, un mois après leur mise en dépôt. Troc.com perçoit une commission en tant qu’intermédiaire et celle-ci varie selon le prix de vente.