Comme chaque année, le réseau de franchise Engel & Völkers sort son Rapport de Marché annuel et présente ses pronostics pour l’année 2019 dans chaque zone couverte par ses agences.
Si le volume des constructions a augmenté de 3% en 2018 en Belgique, le prix de l’immobilier tout comme le nombre de prêts hypothécaires, ont accusé une hausse importante, notamment en Wallonie, région qui accuse la plus forte augmentation des transactions. Par ailleurs, au palmarès des villes les plus chères, Uccle arrive en première position, suivie de près par Knokke-Heist, Laethem Saint-Martin puis Kraainem, Wezembeek-Oppem et Schilde.
En terme de type de logement, c’est le logement neuf qui a la préférence des acheteurs qui évitent de plus en plus d’avoir à assumer des rénovations au coût élevé et difficile à anticiper en raison du durcissement des normes gouvernementales du pays. D’autre part, les Belges tendent à préférer les appartements aux demeures plus importantes en raison du vieillissement de la population et de la recherche accrue du confort de vie.
Le prix de l’immobilier : évolution ou stabilité?
L’évolution des prix de l’immobilier en 2018 tend vers une hausse explicable par la croissance des prix de vente des maisons au cours de ces dernières années. En effet, ceux-ci ont augmenté de 1,3% au cours de l’année, surtout en Wallonie qui a compté la plus forte hausse de 6,5% du taux de transactions immobilières et dans la région de Bruxelles-Capitale qui se situe au sommet des logements les plus chers, quel que soit le type d’habitation.
Les pronostics généraux pour 2019
Si le contexte économique général est celui du ralentissement progressif, il est important de retenir que c’est le prix de vente national qui dynamise réellement et concrètement le marché. Aussi, les prix immobilisés devraient probablement augmenter sensiblement dans chaque région belge même si la croissance envisagée affiche également un probable ralentissement. Par ailleurs, cette hausse des prix à venir devrait également encourager une tendance à l’épargne qui devrait être fructueuse, compte tenu du contexte d’évolution des prix qui serait un peu moins dynamique qu’en 2018.
Enfin, l’année 2019 étant davantage orientée vers les loisirs, la population belge investirait davantage dans l’immobilier neuf afin de profiter davantage dans ses loisirs plutôt que d’investir dans des travaux coûteux d’aménagement et de rénovation.
Selon Engel & Völkers Belgique, le marché immobilier devrait accuser en 2019 une hausse réelle sans toutefois être fulgurante, les réformes politiques influant sur les tarifs et la quantité des transactions.
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AVR